Du 8 au 13 novembre 2021 : 1ère édition de la Semaine de l’Organisation et du Rangement (SOR 2021)

Nous sommes très heureuses de vous présenter la 1ère édition de la Semaine de l’Organisation et du Rangement, la SOR 2021, qui aura lieu du 8 au 13 novembre prochain.

Cet évènement, organisé à l’initiative de la FFPO, Fédération Francophone des Professionnels de l’Organisation, que j’ai co-fondé en avril 2017 et présidé de 2017 à 2019, a pour vocation de sensibiliser le grand public aux bienfaits de l’organisation et du rangement au quotidien. 

Accessibles gratuitement sur simple inscription via le site https://sor-ffpo.eu, plus de 70 ateliers et conférences, en présentiel mais surtout en ligne, seront proposés au grand public, autour de 6 grandes thématiques

Par l’organisation, 

  • du bien-être tu ressentiras, le lundi 8 novembre, 
  • de l’espace tu gagneras, le mardi 9 novembre, 
  • en famille tu t’éclateras, le mercredi 10 novembre,
  • éco-responsable tu deviendras, le jeudi 11 novembre, 
  • la qualité de vie au travail tu augmenteras, le vendredi 12 novembre, 
  • et enfin, la liberté tu retrouveras, le samedi 13 novembre.

Une fois inscrit.e, en saisissant votre adresse mail, vous aurez accès à une WEBAPP qui vous permettra de découvrir l’ensemble des événements proposés et de vous y inscrire directement. 

Les 70 conférences gratuites seront animées par des Professionnels de l’organisation et du rangement, dont, et on en est très fières, 16 de nos certifiées de notre formation de 3 mois à distance « Devenir home-organiser » (sur 49 intervenants), et aborderont des sujets très variés autour de l’organisation et du rangement, comme par exemple : 

  • Organiser sa cuisine avec le Home-organising, 
  • Pourquoi s’organiser ? Astuces et outils pour s’engager vers une vie plus sereine, 
  • Un dressing allégé sans le moindre effort !
  • Déménager sans changer d’adresse, 
  • Rangeons nos espaces numériques, 
  • Reprenez le contrôle de votre boîte mail, 
  • Entrepreneurs, faites la paix avec votre agenda !,
  • Quelle place pour l’organisation et le rangement dans la stratégie QVT des entreprises ?
  • Etc.

Pour ma part, j’aurai le plaisir d’animer 3 CONFÉRENCES EN LIGNE, D’UNE HEURE CHACUNE : 

Le mercredi 10 novembre à 11h 

« Home-management : ma méthode en 10 étapes pour mieux répartir et alléger la charge mentale »

J’allège (et je partage) ma charge mentale ! Pour ne plus être l’ordinateur familial…

Nous le savons, même en cas de partage parfaitement équitable des tâches dans le couple, la femme reste dans la grande majorité des cas l’ordinateur familial. Ce poids invisible qui pèse sur les épaules des femmes, ces « Jongleuses du quotidien », n’est pas une fatalité ! Dans cette conférence, je vous partage ma méthode en 10 étapes pour mieux répartir et alléger sa charge mentale.

Le jeudi 11 novembre à 11h 

« Vivre mieux avec moins : désencombrer et alléger sa vie en choisissant la voie de la sobriété »

Et si la sobriété était la réponse à nos vies encombrées ? 

Trop de tout. Trop de possibilités. Trop de sollicitations. Trop de choses à faire. Trop de choix dans les rayons. Trop de choses dans nos maisons. Le trop est partout. Il envahit tout, nos espaces, de vie, de travail, notre agenda, nos ordinateurs, nos messageries. Il encombre nos vies, il sature notre cerveau, il nous écrase. Dans cette conférence, je vous partage des pistes concrètes pour vous délester de tout ce qui pèse au quotidien, au sens propre comme au sens figuré.

Le vendredi 12 novembre à 10h 

« Slow working : ma méthode en 10 étapes pour travailler moins mais mieux »

Travailler moins mais mieux, on en rêve tous mais concrètement, on fait comment ?

Dans cette conférence, je vous partage ma vision de cette « révolution douce » incarnée par le Slow working, et surtout des pistes concrètes pour passer à l’action ! Je vous partagerai ma méthode en 10 étapes pour s’inscrire concrètement dans cette démarche et mieux concilier sérénité et efficacité au travail.

J’ai super hâte de vous retrouver et de pouvoir échanger avec  vous à cette occasion, on vous y attend nombreux, et nombreuses !

(Attention, par contre, le nombre de places par événement est limité et je ne proposerai pas de replay pour ces 3 conférences).


Notre organisme de formation Temps et Equilibre est certifié Qualiopi par l’AFNOR !

Barbara et moi sommes très heureuses, et surtout très fières de vous annoncer que depuis le 13 juillet dernier et pour 3 années, notre organisme de formation Temps et Equilibre est désormais certifié Qualiopi par l’AFNOR !

Concrètement, cette certification qualité s’inscrit dans la continuité de notre démarche qualité, initiée avec le Datadock. En effet, Temps et Equilibre est dit « référençable » dans le Datadock depuis 2019. Avec le Datadock, Temps & Equilibre prouve aux financeurs externes, et notamment les OPCO, qu’il répond aux exigences de 6 critères qualité et 22 indicateurs.

A compter du 1er janvier 2022, les organismes de formation « datadockés » doivent être certifiés Qualiopi pour continuer à bénéficier de prises en charge par des financiers externes.

Pour répondre aux exigences du nouveau Référentiel National Qualité, nous avons été auditées durant une journée entière le 25 juin dernier en présentiel dans nos bureaux de Montpellier par un auditeur de l’AFNOR. C’était (très) stressant et nous avons (beaucoup) travaillé pour préparer cette journée d’audit, mais c’était aussi absolument passionnant, nous avons énormément échangé avec notre auditeur et c’est assurément une journée riche en émotions que nous ne sommes pas prêtes d’oublier…

L’auditeur a pu vérifier un par un, sur preuves, l’ensemble de nos process et leur application dans la réalité de nos formations. Suite à cet audit, nous avons obtenu un « sans fautes » : les 25 indicateurs des 7 critères pour lesquels nous avons été auditées nous ont été accordés « haut la main » (selon notre auditeur). Nous n’avons récolté aucune non-conformité, majeure ou mineure et autant vous dire qu’on en est pas peu fières !

Notre certification Qualiopi nous a donc été délivré le 13 juillet dernier.

Cette nouvelle certification (après Datadock et notre inscription au catalogue Qualité de Pôle Emploi) est une reconnaissance de la qualité de notre travail au quotidien, de notre souci du détail et du service, et la preuve de notre investissement dans une démarche d’amélioration continue.

En effet, nous nous efforçons continuellement de remettre en question notre façon de travailler, nos outils, nos process et de nous améliorer. Et pour tout vous avouer, c’est absolument passionnant et gratifiant ! Cet investissement donne du sens à notre action, nous travaillons avec le coeur, mais nous avons aussi à coeur de bien le faire.

D’ailleurs, nous ne comptons pas nous arrêter là, piquées par la mouche de la qualité et des certifications, et poursuivons actuellement notre démarche avec Certif’Région d’abord, mais également, toujours avec l’AFNOR, avec l’ISO 9001 pour les organismes de formation.

A suivre, donc !


Pratiquer le Deep Work au travail

Le saviez-vous ?

Dans son livre Deep Work, Cal Newport, professeur d’informatique à l’université de Georgetown et auteur du blog Study Hacks, définit le travail en profondeur comme des « activités professionnelles menées dans un état de concentration absolue qui pousse vos capacités cognitives jusqu’à leurs limites. Ces efforts créent de la valeur, améliorent votre savoir-faire et sont difficiles à reproduire. »

Il les oppose à ce qu’il nomme « le travail superficiel », qu’il définit comme « des tâches logistiques non exigeantes sur le plan cognitif, souvent exécutées en étant distrait. Ces efforts ont tendance à ne pas créer beaucoup de valeur et sont faciles à reproduire. »

A l’origine du concept de deep work, un constat, partagé par tous : notre attention est fragmentée. L’essor de la technologie a détruit notre capacité de concentration. Une étude de 2012 menée par McKinsey a révélé que le travailleur du savoir passe en moyenne plus de 60 % de sa semaine à communiquer par voie électronique et à effectuer des recherches sur Internet, consacrant près de 30 % de son temps à lire et à répondre aux mails. Le travail superficiel, qui nous donne une fausse impression de productivité, remplace désormais le travail en profondeur, qui met l’accent sur la qualité de la productivité et conduit à l’obtention des résultats désirés.

Le travail en profondeur est nécessaire pour extraire de vos capacités intellectuelles toute leur valeur jusqu’à leur dernière goutte.

Cal Newport

Selon l’expérience même de Cal Newport, trois à quatre heures de concentration interrompue et soigneusement ciblée, cinq jours par semaine, peuvent déboucher sur de précieux résultats, ce qu’il appelle « un engagement en territoire profond » : « Le travail en profondeur est nécessaire pour extraire de vos capacités intellectuelles toute leur valeur jusqu’à leur dernière goutte. »

Cultiver l’attention profonde au travail : mode d’emploi !

En cultivant l’attention profonde au travail chaque fois que la situation, ou que la nature de l’activité l’exige, vous offrez à votre attention une profondeur de concentration inégalée qui va vous permettre de créer de la valeur. Grâce au deep work, vous pénétrez dans un tel état de concentration que vous pouvez en oublier le temps, à l’instar de l’expérience optimale de flow théorisé par le psychologue hongro-américain Milahy Csikszentmihalyi et que j’ai souvent cité dans mes différents livres.

Mais le travail en profondeur résulte d’un effort conscient et exige que vous mettiez en place les conditions qui vont favoriser ce dernier : vous devrez vous organiser en amont pour bénéficier de longs créneaux de travail sans interruption. Cela nécessite de couper complètement avec l’extérieur et de déconnecter. Vous pourrez alors bloquer des créneaux de travail en profondeur dans votre agenda et les préserver de toute intrusion.


4 principes pour réapprendre à se concentrer et travailler en profondeur

Cal Newport propose quatre principes pour réapprendre à se concentrer et travailler en profondeur :

  1. Travaillez profondément : décidez vous allez travailler et pour combien de temps. Décidez comment vous allez travailler une fois que vous commencez à travailler. Quels sont vos processus ?Choisissez l’une des 4 approches préconisées par l’auteur :
    1. L’approche monastique (éliminer toutes les sortes de distraction, comme un moine).
    2. L’approche bimodale (définir précisément une période d’isolation pour le travail et de passer le reste du temps à faire ce que vous souhaitez).
    3. L’approche rythmique (faire un travail en profondeur par blocs de temps déterminés, entre 60 et 90 minutes).
    4. L’approche journalistique (consacrer votre temps libre inattendu à un travail en profondeur et cultiver votre conscience sur la manière dont vous passez votre temps plutôt que d’opérer en pilotage automatique).
  2. Pratiquez la méditation productive : prenez une période pendant laquelle vous êtes occupé physiquement, mais pas mentalement — marcher, faire du jogging, aller au travail, vous doucher— et concentrez votre attention sur un seul problème bien défini.
  3. Limitez les réseaux sociaux.
  4. Évitez le travail superficiel grâce à une structure précise : avoir une structure dans votre journée signifie avoir un calendrier complet, mais implique de toujours rester ouvert pour adapter ou modifier les plans si nécessaire. Avec cette structure, vous avez moins d’occasions de vous plonger dans un « travail superficiel ».

Cal Newport, Deep work, Alisio, 2017


Cet article est tiré de mon dernier livre Slow working, 10 séances d’autocoaching pour travailler moins mais mieux (27 mai 2020, Vuibert, Collection My Happy Job).

Slow working : ce que la crise nous a appris

S’il y a bien une chose que la crise sanitaire nous a appris, y compris contre notre volonté, c’est à ralentir et à renouer avec le temps long ! Celui de journées plus longues, rythmées certes par des réunions « visio » à n’en plus finir, mais libérées, entre autres, des temps de déplacements. Celui aussi de l’attente, de la temporisation forcée de nos rendez-vous si importants hier, des échéances reportées, voire carrément déprogrammées… Accepter ce qui nous semblait inacceptable hier. Nous contenter des possibilités, des outils et des moyens à notre portée. Bref, nous adapter pour continuer à travailler.

Pendant cette crise, que nous avons vécue différemment selon la nature de nos activités et de nos engagements, professionnels ou familiaux, c’est ni plus ni moins notre rapport au temps qui a changé. Ces deux mois de confinement, suivis par un déconfinement progressif, puis par un 2ème reconfinement qui s’incarne pour de nombreuses personnes par la poursuite du télétravail, nous ont permis de goûter à un rythme différent. Il nous a surtout permis de retrouver du temps pour la réflexion et le long terme : prendre le temps de travailler sur des projets de fond, mettre ses projets, y compris personnels, en perspective, s’interroger sur ses priorités et choix de vie, envisager plus sérieusement la possibilité d’une reconversion professionnelle et poser un premier acte concret en s’inscrivant à une formation, par exemple. Cette crise sans précédent nous a rendu plus agiles, et surtout plus créatifs. Et pour cause ! Pour se déployer, la créativité a besoin d’espace et de temps. C’est vrai pour les adultes comme pour les enfants. On ne crée pas sous la pression du temps. Avez-vous déjà essayé d’écrire, de dessiner, de sculpter, de danser, bref de créer la moindre œuvre artistique sous la pression du temps ?

Marquer une pause, ralentir le rythme et mettre son cerveau au repos offrent à tout projet, et ce quel que soit son stade d’avancement, embryonnaire ou avancé, les conditions idéales pour qu’il murisse et se développe, c’est-à-dire le temps de maturation dont il a besoin. Le repos, on le sait désormais, est le terreau fertile de l’imagination. Vous ne faites rien en apparence mais votre inconscient, lui, continue de « travailler » sur le projet, il classe, ordonne, fait des connexions. En mettant votre conscient sur pause, vous laissez immanquablement plus d’espace à l’inconscient pour se déployer. L’inspiration peut émerger.

De l’importance de réhabiliter des temps de réflexion dans ses journées de travail

Il n’y a rien de plus difficile que de réfléchir. Voilà pourquoi si peu de gens s’engagent dans cette voie. 

Henry Ford

Plus notre tête est pleine, moins notre cerveau est à même de distinguer ce qui importe vraiment. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de réintroduire dans nos journées de travail des temps dédiés à la réflexion. 

Combien d’erreurs, de mauvaises interprétations, d’informations-clés ratées, de non-sens, de malentendus, devons-nous imputer à la précipitation au travail ? Combien de mauvaises décisions prises à la hâte, sans que l’on ait pris le temps d’étudier un problème dans sa globalité ? Quel est le coût, in fine, d’une approche superficielle des défis qui s’offrent quotidiennement à nous dans un contexte professionnel complexe et mouvant ?

Voici autant de questions que l’on pourrait légitimement se poser tant la dictature de l’urgence et de l’immédiateté s’est imposée, bon gré mal gré, dans les entreprises jusqu’à dicter sa loi.

En tous les cas jusqu’à cette crise. Souvenez-vous, ce n’est pas si loin !

Nos journées de travail sont devenues si fragmentées qu’il nous était difficile, voire quasiment impossible, de nous poser pour réfléchir. Qu’elle commence tôt ou qu’elle finisse tard, et quel que soit le poids de nos responsabilités, notre journée de travail était morcelée en de toutes petites briques de temps qui se succédaient les unes aux autres et qui ne nous garantissaient plus un confort de travail suffisant pour rester efficace.

Bien évidemment, la réflexion en elle-même, dans un cadre professionnel (sauf si vous êtes chercheur et que votre métier consiste précisément à… réfléchir) n’est pas une fin en soi et toutes les tâches qui nous incombent ne méritent pas que nous nous y attardions (heureusement, n’est-ce pas ?) et que nous étudiions le problème sous toutes ses coutures ! Inutile de couper les cheveux en quatre et de passer 45 minutes à réfléchir à la meilleure façon de remplir le bulletin d’inscription à la prochaine formation qui nous intéresse…

Il peut être intéressant en revanche de vous interroger dès à présent sur les tâches qui, dans votre poste de travail, mériteraient des temps de réflexion plus importants.


Autodiagnostic : je fais le point !

Prenez 5 minutes (de réflexion ?) pour vous livrer à ce court autodiagnostic :

  • Quelle place j’accorde aujourd’hui à la réflexion dans ma vie professionnelle ?
  • Combien de temps est-ce que je consacre chaque jour, chaque semaine, chaque mois à la réflexion ?
  • Ai-je en mémoire un ou plusieurs souvenirs professionnels dans lesquels le manque, voire l’absence de réflexion a été la cause d’une erreur ayant eu des conséquences non négligeables (sur les autres ou sur moi) ?
  • Ai-je réellement l’impression que je gagnerais en efficacité au travail si je prenais davantage de temps pour réfléchir ?
  • Dans laquelle de mes missions ou de mes tâches précisément davantage de réflexion me serait utile ?
  • Qu’est-ce que j’aurais à y gagner, selon moi ?

Et s’il était encore nécessaire de vous en convaincre, gardez à l’esprit que réfléchir permet avant tout de :

  • Prendre de meilleures décisions.
  • Retrouver votre lucidité pour faire les bons choix.
  • Arbitrer vos priorités avec plus de discernement, surtout en cas de conflit entre celles-ci.
  • Eviter les erreurs, les non-sens, les malentendus, les mauvaises interprétations.
  • Faire baisser son niveau de stress en faisant redescendre la pression.
  • Devenir plus calme et plus posé en vous reconnectant avec un sentiment de plus grande maîtrise.

Réfléchir pour mieux agir est le7ème des 14 principes du slow working, que j’ai définis dans mon dernier livre, et probablement l’une des clés les plus importantes pour travailler moins mais mieux !

{Coup de cœur} L’anti-agenda 2021 : Cette année, je m’en fous !

Ceci n’est pas un agenda… mais notre meilleure amie pour passer l’année au pays du lâcher-prise. Drôle, inspirant, défouloir, 52 semaines et autant de rendez-vous déculpabilisant et de tips à gogo pour faire le plein de ressources et de petits bonheurs au quotidien.En 2021, on lâche tout !

Destiné à toutes celles pour qui le mot « agenda » est synonyme de charge mentale – comprendre : une liste démesurée de choses à faire et un nombre incalculable de rendez-vous dignes d’une première dame – et rien qu’à l’évoquer, ça leur donne instantanément des frisson, cet anti-agenda est fait pour elles !

Ici, place aux « to-do RIEN list » et aux « boulettes list » pour lâcher prise au quotidien et mettre des paillettes dans sa vie ! Parce qu’on en a toutes rêvé : une année sans couper les cheveux en quatre, sans culpabiliser parce qu’on aura mangé notre poids, en pizza (en un seul repas) ou dit non à une soirée de boulot pour se (re)faire l’intégrale de Sex education sur Netflix… Cette année, on s’en fout, on lâche tout. Et on pense un peu à nous !

Mois après mois, on apprend à se foutre la paix. Le programme ? On commence dès janvier par dire Fuck aux résolutions, en mars on se kiffe, en mai on fait ce qu’il nous plait, on shine pendant l’été, en septembre on affronte la rentrée sans trembler, pour finir l’année les doigts dans le nez grâce au plan anti-déprime (novembre) et au plus beau secret-santa : croire en soi (à défaut du père noël).

Mon avis sur l’anti-agenda 2021

Bon, je ne vais pas tourner autour du pot : je l’A-DO-RE ! Parce que oui, ça fait du bien, parce qu’il y a une petite voix au fond de moi qui aimerait vraiment pouvoir dire « Cette année, je m’en fous »… Parce que je connais l’humour ravageur des soeurs Lesage et que j’ai beaucoup ri (cette fois encore) ! Parce que tout ce qui peut aider les femmes à déculpabiliser et à lâcher du lest est à encourager. Et je ne dis pas ça parce que je suis citée dans le livre (page « Je suis la Boss de ma journée » s’il vous plait!) et en bibliographie, hein 🙂 L’anti-agenda, au-delà d’aborder nos emplois du temps surchargés avec humour (genre « Ma TO-DO List est une connasse »!), nous donne aussi de vrais TIPS utiles, qui ont déjà fait leurs preuves et qui s’appuient le plus souvent sur du vécu, à travers de très nombreux témoignages. Alors, si vous faites partie, comme j’aime à les appeler, des « Jongleuses du quotidien », je vous recommande VIVEMENT cet anti-agenda, d’utilité publique ! #sororité

Parce qu’il y a une petite voix au fond de moi qui aimerait vraiment pouvoir dire « Cette année, je m’en fous » !

Anne-Sophie et Fanny Lesage sont également les auteures de Celle qui a dit Fuck et de Balance ta cape, mais aussi de Et si vous deveniez l’héroïne de votre vie, aux éditions Solar. Vous pouvez les retrouver chaque lundi via leur newsletter de développement personnel Holi-me, pour les héroïnes imparfaites qui veulent oser au quotidien !

L’anti-agenda 2021 : Cette année je m’en fous, Anne-Sophie Lesage & Fanny Lesage (Août 2020, Solar Editions) 14,90 € -Commander via la Fnac, Cultura, Amazon.


Le Slow working, selon Céline, May et Fabienne

Depuis la parution de mon livre « Slow working, 10 séances d’autocoaching pour travailler moins mais mieux » (Vuibert, 2020) fin mai dernier, entre les interviews presse et les interactions directes avec les personnes intéressées, voire intriguées par le sujet, j’ai forcément eu à répondre des dizaines de fois à la question suivante : « Mais c’est quoi le Slow Working, au juste ? »

Or, je me suis toujours refusée à donner une définition stricte dans le livre car le concept est vaste et que je ne voulais pas le réduire à deux phrases. Car le Slow Working, pour moi, c’est d’abord une autre façon de travailler.

C’est comprendre d’abord qu’on peut être efficace sans forcément s’épuiser, qu’on peut atteindre ses objectifs en travaillant moins, parfois plus lentement, en tous les cas différemment. C’est une réflexion de fond et une remise en question qui nous invitent à remettre le travail à sa juste place, à doser son effort, à travailler intelligemment plutôt qu’avec excès et à s’octroyer chaque jour des temps de pause pour préserver son équilibre et son énergie dans la durée.

Et finalement, pour moi, adopter le Slow Working, c’est avant tout s’inscrire dans une révolution douce qui dépasse le monde du travail, et qui modifie progressivement, dans toutes les sphères de notre vie, notre façon de voir le monde.

Et finalement, pour moi, adopter le Slow Working, c’est avant tout s’inscrire dans une révolution douce qui dépasse le monde du travail, et qui modifie progressivement, dans toutes les sphères de notre vie, notre façon de voir le monde.

Il ne s’agit pas simplement de changer quelques habitudes à la marge sur la gestion de notre précieux temps. Il s’agit de changer de paradigme et d’opérer un changement profond, durable, qui sera assurément profitable au travailleur comme à l’entreprise, et favorise une meilleure adéquation entre la temporalité de l’entreprise et la temporalité individuelle. Il n’est plus ici question de s’adapter aux contraintes, nombreuses, imposées par le travail, mais de modifiant en profondeur son rapport au travail, en modifiant prioritairement son rapport au temps.

A force de répondre à cette question, qui, je vous rassure, me passionne et à laquelle j’aime répondre (ce n’est donc pas un supplice !) et face à l’intérêt croissant et sincère pour le sujet, j’ai eu l’idée, cet été, d’aller demander à plusieurs personnes qui ont de la valeur à mes yeux, dont l’avis compte pour moi, et pour certain.e.s que je connais depuis très longtemps, LEUR définition du Slow Working.

Je démarre cette petite série par trois personnes que je porte dans mon coeur depuis longtemps : Céline Boura, May Lopez et Fabienne Broucaret.

Je remercie mes premières contributrices (et pas des moindres) d’avoir pris de leur précieux temps pour me partager leur vision du Slow Working !

Le Slow Working, selon Céline Boura

« Le Slow Working, pour moi c’est l’intégration des principes féminin et masculin dans le monde du travail. C’est mettre du liant et, du lien, entre les notions d’efficacité et performance, et celles de plaisir et épanouissement. 

Que ce soit pour moi ou pour mes clients, je suis toujours très attentive au principe de flux : comment rendre plus agiles des situations, ou des projets, en mettant plus de sens et de conscience dessus. 

Sentir d’où partent les choses en soi : est-ce parce que je me force ? J’en ai réellement envie ? Ou seulement besoin ? Pour apporter quoi ? Et pour aller où ? Se poser ces questions permet déjà de commencer à trouver ses propres réponses.  Globalement, il s’agit d’un retour à soi, à l’écoute de son corps et de son environnement (les deux sont indissociables), à une forme de bon sens pour faire de son travail une œuvre qui dépasse le cadre de l’injonction, et permet d’ouvrir de nouveaux champs de création. »

Sentir d’où partent les choses en soi : est-ce parce que je me force ? J’en ai réellement envie ? Ou seulement besoin ? Pour apporter quoi ? Et pour aller où ?

Céline Boura

Céline Boura est Chamane corporate, CEO La terre, le ciel & nous, Maison de création des futurs et Créatrice du podcast Transmissions du Futur


Le slow working, selon May Lopez

« Le Slow Working représente, à mes yeux, un style de vie qui s’est imposé à moi de manière naturelle au fil des années : un équilibre entre le besoin d’efficacité pour mon entreprise et la nécessité de ralentir, de s’étonner, de rêver et de créer. Et oui, bien sûr, de vivre. 

Etre dans l’urgence ne m’a jamais rendue heureuse. Je n’aime pas regarder l’heure quand je bois un café avec un ami ou travailler jusqu’à minuit sur un dossier par manque de temps. 

J’ai besoin, au quotidien, de temps juste pour moi et d’espace mental. Le Slow Working, c’est avant tout se connaitre et travailler à son propre rythme. C’est optimiser son processus de travail pour ne conserver que l’essentiel et alléger sa charge mentale. C’est définir ses priorités et ses objectifs. C’est privilégier la réflexion à la quantité. 

C’est travailler moins, mais mieux et en pleine conscience. C’est, pour ma part, ne pas mettre le réveil le matin, laisser mon téléphone en silencieux et prévoir des calendriers prévisionnels réalistes. C’est dire « non » quand ce n’est pas possible, écouter mon intuition et me bloquer des plages horaires. 

C’est travailler dans le calme et la sérénité, loin des notifications et des urgences incessantes. C’est une bulle de liberté et de calme, c’est s’offrir le luxe d’une vie plus douce et sereine. »

Etre dans l’urgence ne m’a jamais rendue heureuse. Je n’aime pas regarder l’heure quand je bois un café avec un ami ou travailler jusqu’à minuit sur un dossier par manque de temps. 

May Lopez

May Lopez est fondatrice des Mots à l’affiche, Créatrice du blog Vie de miettes et auteure du Guide juridique pour blogueuses créatives (Eyrolles, 2018), avec Sandra Azria, avocate.


Le slow working, selon Fabienne Broucaret

« Le Slow Working, pour moi, c’est trouver le rythme de travail, et donc de vie, qui vous convient. C’est remettre le travail à sa juste place, même quand on adore son métier. C’est trouver du temps pour vous, pour les personnes qui comptent à vos yeux, pour des activités qui vous font plaisir dans votre semaine de travail : ne plus attendre les vacances et le week-end pour souffler après avoir traversé un tunnel en apnée. Cela demande de sortir des schémas classiques, de s’autoriser à travailler autrement, de s’écouter davantage. Je vois le Slow Working comme un cheminement vers une vie plus harmonieuse, plus équilibrée, à un rythme que l’on choisit au lieu de subir un quotidien effréné la tête dans le guidon. »

Je vois le Slow Working comme un cheminement vers une vie plus harmonieuse, plus équilibrée, à un rythme que l’on choisit au lieu de subir un quotidien effréné la tête dans le guidon.

Fabienne Broucaret

Fabienne Broucaret est Fondatrice de My Happy Job, Directrice de la collection My Happy Job aux Editions Vuibert et Créatrice des Podcasts Mon idée QVT, Ca me travaille !, Ca fait débat ! et Paus’itive !


J’aide mon enfant (et mon ado) à s’organiser !

Crédits : Istockphoto.com – Linda Raymond

Nous rêvons tous en tant que parents que notre progéniture accomplisse joyeusement et sans rechigner (ah, doux rêveurs…) ce que nous lui avons demandé de faire : devoirs, petites responsabilités domestiques, routines quotidiennes, etc., et si possible, bien entendu, au moment où nous lui avons demandé de le faire.

La réalité est, comment dire, quelle que peu différente et tout parent sait combien il est nécessaire, dans la grande majorité des cas, de répéter moult fois une demande avant que celle-ci ne soit satisfaite. Et encore, quand elle l’est…

« Il est l’heure d’aller te coucher ! Va te laver les dents ! Tu as fini tes devoirs ? Range ta chambre ! C’est à ton tour de débarrasser la table. »

Nos injonctions répétées semblent glisser sur eux comme de l’eau sur les plumes d’un canard.

Connaissez-vous en effet beaucoup d’enfants qui obéissent au doigt et à l’œil et s’exécutent manu militari à la moindre de nos demandes ? Personnellement, je n’en connais pas beaucoup mais je trouve ça plutôt rassurant, non ?

Les enfants sont par excellence LES ROIS DE LA PROCRASTINATION. Et pour cause ! Ils ne sont pas encore parfaitement armés pour structurer, planifier, anticiper.

En revanche, nous pouvons si nous le souhaitons mettre en place DES CONDITIONS FAVORABLES pour les aider à s’organiser et à mieux se concentrer, qu’il s’agisse de leur redonner confiance, de développer chez eux le droit à l’imperfection (si, si !) ou encore de limiter les sources de distraction.


Savoir s’organiser, ça s’apprend !

Contrairement à ce que l’on pense souvent, savoir s’organiser n’est pas inné. Ca s’apprend !

Et c’est plutôt une bonne nouvelle car nous pouvons assez facilement, par des petits conseils de bon sens, apprendre à notre enfant à s’organiser, et ce dès le plus jeune âge.

Dès la primaire en effet, apprenons-lui par exemple à S’AUTONOMISER en lui demandant de :

  • Préparer son cartable du lendemain la veille au soir.
  • Checker lui-même son cahier de textes pour avoir une vue d’ensemble sur les devoirs de la semaine (et pas uniquement du lendemain).
  • Lui demander d’étaler son travail sur la semaine pour ne pas tout avoir à faire la veille au soir (histoire de le familiariser avec les bienfaits de la planification !).
  • Adopter une « stratégie de temps limité » (durée laissée à votre appréciation) pour ne pas se décourager par des séances de devoirs trop longues et éprouvantes. Une « stratégie de temps limité » consiste à se mettre au travail pour un temps court, et limité : 5 minutes, 10, 15, 20 ! Une technique qui fonctionne très bien avec les adultes aussi (à toutes fins utiles) …


Voici enfin 4 vraies astuces, qui une fois adoptées seront particulièrement utiles aux collégiens et aux lycéens :

1 | Apprenez-lui à hiérarchiser ses priorités

  • Compte-tenu du temps dont il dispose et de sa charge de travail, quelles sont ses priorités du jour ?
  • Sur quoi doit-il prioritairement se concentrer ?

« Attention, un devoir sur table se profile vendredi matin, nous ne sommes que mardi mais je sais que je ne pourrai pas réviser jeudi soir car j’ai entraînement. En plus de mes devoirs de demain, l’une de mes priorités sera de travailler pendant 30 minutes sur le sujet du DS de vendredi ce soir et d’y revenir demain soir. »

Apprenez-lui également, même si cela vous semble évident, à faire des listes et à programmer des alertes sur son smartphone pour libérer son esprit.

2 |Apprenez-lui à évaluer le temps réel d’une tâche.

Comme les adultes, les enfants et ados ont du mal à évaluer la durée réelle d’une tâche. Cette difficulté peut les conduire à procrastiner, soit parce qu’ils surestiment ce temps et se découragent devant l’ampleur de la tâche, soit au contraire parce qu’ils le sous-estiment et qu’ils se disent qu’ils auront « largement » le temps !

Pour les plus jeunes, on pourra utiliser un chronomètre visuel qui l’aidera à prendre conscience du temps qui passe et à structurer le temps durant ses devoirs.

Un « Time-timer » est disponible sur le marché : il permet à l’enfant de « voir » le temps s’écouler puisqu’il s’agit d’un cadran dont un secteur, coloré en rouge, diminue au fur et à mesure que le temps passe. L’enfant verra donc à quoi s’attendre et ne perdra pas son temps à se demander combien de temps il lui reste pour terminer sa tâche.

3 | Favorisez des conditions de travail qui lui conviennent avant tout.

Idéalement bien sûr, il convient de LIMITER LES DISTRACTIONs qui risquent de nuire à la qualité de son attention. On imagine donc aisément qu’il est préférable de le faire travailler dans sa chambre, sur un bureau épuré, face au mur, sans la moindre distraction à moins de 20 mètres !

Mais dans la réalité, ce n’est pas aussi simple (ça sent le vécu, non ?) …

Contre toute attente, certains enfants et adolescents travailleront mieux en plein séjour, avec un fond sonore (musique ou télévision), entourés par la présence rassurante des siens.

Faites le point avec lui et soyez clairs : s’il ne parvient pas à se concentrer et s’arrête toutes les deux minutes pour suivre l’émission en cours ou parler à son frère ou sa soeur, il devra retourner travailler « au calme » dans sa chambre.

De la même manière, faites en sorte, s’il est en primaire notamment, qu’il dispose de tous les outils à portée de main (cahiers, livres, fournitures) pour travailler dans de bonnes conditions et faciliter le passage à l’action.

Soyez intransigeant en revanche sur un point : demandez-lui expressément de NE FAIRE QU’UNE SEULE CHOSE A LA FOIS. Une fois adoptée, cette habitude lui sera utile le reste de sa vie !

4 | Mettez en place avec lui une routine qui facilite sa mise en mouvement.

(Pour les élèves de l’école primaire surtout ; au-delà, laissez-leur trouver seuls la mise en mouvement qu’ils leur conviennent).

En déterminant avec lui une routine simple et non contraignante, laissant aussi la part belle au plaisir et à la détente, vous contribuez à faciliter sa mise en route.

Comme pour les adultes, pourquoi ne pas inventer un ou plusieurs plusieurs petits rituels agréables qui ponctueront sa fin de journée ? 

L’exemple de Tom :

Quand il rentre de l’école à 17h 30, Tom commence par décompresser en prenant son goûter devant son manga préféré.

Une demi-heure plus tard, il s’installe à son bureau pour faire ses devoirs. Il sait qu’il ne pourra jouer à sa console de jeu qu’une fois les devoirs faits.

Quand il s’installe à son bureau, il commence toujours par allumer son Time-Timer (ça l’amuse et ça l’aide à visualiser le temps !) et par fixer une durée pour son travail du jour, en général une demi-heure, mais parfois, trois quarts d’heure. Si cela ne suffit pas, il relance une courte session.

Il consulte son agenda et regarde ce qu’il a à faire sur la semaine et la semaine prochaine, et regarde s’il pourra s’avancer un peu ce soir.

Il sort de son sac les livres et cahiers dont il n’aura pas besoin pour le lendemain et pose sur son bureau tout ce dont il aura besoin pour ses devoirs.

Une fois ses devoirs du jour terminés, il jette un coup d’œil sur son emploi du temps du lendemain et clôture sa séance de travail en préparant son sac pour le lendemain.

Le voilà l’esprit libre et enfin disponible pour se détendre sur sa console de jeu avant la douche et le repas du soir !

Extrait de mon livre, J’arrête de procrastiner, 21 jours pour tout remettre au lendemain, (2016, Eyrolles, Collection « J’arrête de »)


Mes 5 règles d’or pour une rentrée Zen et Organisée !

Saviez-vous que selon une récente étude*, 70 % des français sont stressés à leur retour de vacances. 48 % des femmes interrogées se disent même très stressées ! En cause le plus souvent : la perspective de la reprise des contraintes temporelles et d’un rythme plus soutenu.

Pas de panique ! J’ai conçu pour vous un outil coaching anti-angoisse de la rentrée qui vous aidera à désamorcer vos appréhensions, avec un objectif à la clé : aborder la rentrée à venir avec confiance et sérénité.

Prenez ce cahier et un stylo, accordez-vous un temps au calme, c’est parti !

* D’après une enquête Wrike, plateforme de gestion du travail collaboratif

1) Faites le point sur votre organisation familiale

Profitez de cette période de pré-rentrée pour faire le point sur votre organisation, sur ce qui vous convient et sur ce que vous pourriez changer, faire évoluer, améliorer. Qu’il s’agisse de l’organisation du matin (le fameux « marathon du matin » tant redouté), des emplois du temps de chacun, de la gestion des courses et des repas ou encore des papiers administratifs, tout peut être passé en revue à cette occasion. L’objectif étant de mettre du « liant », de la fluidité dans notre quotidien.

Vous y parviendrez en vous posant la question suivante : « Qu’est-ce qui va pouvoir nous faciliter la vie cette année ? » ou encore « Qu’est-ce que nous ne voulons plus vivre cette année ? »

Qu’il s’agisse de mettre en place des menus à la semaine ou de décider de se lever une demi-heure avant tout le monde, chaque proposition, y compris celles des enfants, est la bienvenue. A vous de retenir les meilleures d’entre elles, les plus réalistes aussi et de les tester, grandeur nature. Vous pourrez à tout moment ajuster si besoin, affiner votre organisation, jusqu’à trouver un rythme de croisière et inscrire cette nouvelle habitude dans la durée.

Profitez également de ce bilan post-estival pour faire le point sur le partage des tâches :

Pour commencer à rééquilibrer la charge de travail entre tous les membres de la famille, vous aurez besoin de savoir précisément QUI FAIT QUOI.

Pour cet exercice, il vous sera nécessaire, sur une feuille, un document Word ou Excel, en fonction de ce qui convient le mieux (faites simple !), de dresser autant de colonnes que vous avez de membres pouvant participer activement à l’organisation familiale.

Puis vous allez tout simplement noter dans la  colonne 1 les tâches que vous effectuez, dans la colonne 2 les tâches que votre conjoint effectue, etc. Soyez le plus exhaustive possible et visez large.

Vous pouvez réaliser cet exercice seul(e), mais l’idéal, bien sûr, est de le faire en famille, histoire de lancer le sujet et de faire prendre conscience, à cette occasion, de la mauvaise répartition de la charge de travail…

2) Mettez « votre rentrée » sur papier et faites-en le tour

Fournitures scolaires, rendez-vous médicaux, réinscription aux activités, achat de livres, coiffeur, vêtements pour le sport, etc., pour être sûr(e)s de ne rien oublier, accordez-vous une demi-heure à une heure tranquille, à tête reposée, et faites le tour de votre rentrée.

Mais quand je dis « faites le tour », faites-en vraiment le tour, en essayant autant que possible de ne rien oublier. Notez au fur et à mesure sur papier les points qui vous viendront à l’esprit, ne faites pas de discrimination, n’essayez pas de classer, de hiérarchiser, notez tout, tout, tout !

Le simple fait de poser sur papier ce qui vous trotte probablement dans la tête vous allégera l’esprit et vous permettra d’aborder la rentrée avec plus de sérénité.

Le simple fait de poser sur papier ce qui vous trotte probablement dans la tête vous allégera l’esprit et vous permettra d’aborder la rentrée avec plus de sérénité.

3) Recadrez les horaires, ok, mais programmez des moments agréables aussi !

Durant les vacances scolaires, les enfants vivent généralement à un rythme décalé, ils se lèvent plus tard, se couchent plus tard, mangent à des horaires irréguliers, voire carrément à l’heure espagnole !

Histoire de les remettre dans le bain en douceur, vous pouvez commencer à recadrer les horaires en les levant un peu plus tôt (pas à 6h 30 non plus !) et en instaurant un couvre-feu à l’heure de votre choix en fonction de leur âge, idéalement un peu plus tôt qu’actuellement, sachant qu’il serait vain et contre-productif de les envoyer se coucher trop tôt (évitez le « 20h au lit ! ») car ils ne s’endormiraient pas. Idem pour l’heure des repas, vous pouvez profiter de cette semaine (à fortiori s’il s’agit d’une semaine de reprise du travail pour vous) pour mettre en place des horaires de repas un peu plus réguliers (sans instaurer l’armée à la maison non plus, ils sont encore en vacances, après tout !).

Enfin, rien ne vous empêche de programmer sur cette semaine de rentrée un ou deux moments plaisir, à partager en famille, à deux avec votre conjoint ou, pourquoi pas, tout(e) seul(e) ! Une petite sortie en famille, un resto à deux avec votre moitié avant le « grand rush », un dernier apéro en fin de journée avec des amis pour célébrer la fin de l’été, libre à vous d’inventer vos propres « rituels » de rentrée !

Certes, la rentrée est presque là, même déjà là pour certain(e)s, mais ce n’est pas une raison pour mettre de côté tous les moments agréables qui ont ponctué notre été. Il est tout à fait possible de reprendre le rythme (travail/écoles…) sans sacrifier tout ce qui peut ensoleiller votre journée.

4) Dédramatisez la rentrée !

Ne cédons pas à la pression médiatique, bien au contraire, faisons redescendre la pression en commençant par dédramatiser la rentrée !

Faites le point sur ce que vous appréhendez concrètement avec cette rentrée. Le simple fait de l’écrire ou de le verbaliser, bref de mettre des mots dessus, vous permettra de prendre un peu de distance et de désamorcer votre stress :

  • Qu’est-ce qui vous pourrait vous stresser à l’approche de cette rentrée ?
  • Que redoutez-vous précisément (mais peut-être ne redoutez-vous rien du tout et c’est tant mieux !) Pensez-vous que ces appréhensions soient réellement fondées ? Peut-être un peu excessives, exagérées, grossies ? 

Même s’il est vrai que la perspective de la reprise d’un rythme plus soutenu (après un été durant lequel nous sommes au moins libérés des allers retours à l’école/crèche/nounou) n’est guère réjouissante, gardons confiance en notre capacité à « franchir cette étape » avec succès ! Sauf situations particulières, nous y parvenons généralement chaque année sans trop d’encombres, n’est-ce pas ?

Evidemment, certaines rentrées sont un peu plus stressantes que les autres, tant pour les parents que pour les enfants, une toute première rentrée scolaire en Petite Section par exemple, un passage en CP, en 6ème ou en seconde, ou encore une reprise du rythme et du travail après un congé parental ou de maternité…

Mais si votre année s’annonce peu ou prou identique à l’année dernière, une petite semaine d’adaptation à la reprise du rythme scolaire devrait suffire.

Ne vous épuisez pas dès les premières semaines et gardez plutôt votre précieuse énergie pour tenir la distance dans la durée !

5) Equilibrez temps obligé et temps à soi pour préserver votre énergie

Plus nous ralentissons le rythme, comme nous le faisons quand nous sommes en vacances, plus nous nous connectons facilement et spontanément avec ce qui nous fait du bien. A contrario, quand le tempo du quotidien s’accélère, nous nous coupons sans le vouloir avec tout ce qui pourrait, pourtant, nous ressourcer et recharger nos fameuses batteries. Un cercle vicieux qu’il vous appartient de rompre en vous réalignant avec ce qui vous fait du bien dès que vous sentez, en cours d’année, que le pilote automatique a repris le dessus.

Pour y parvenir, faites la liste de tout ce qui vous fait du bien !

Prenez soin de ne rien oublier, faites bien le tour de la question, soyez la plus exhaustive possible. Une fois cette liste rédigée, mettez-la hors de portée de votre vue, rangez-la dans un tiroir ou dans un cahier et oubliez-la !

Quand le rythme du quotidien aura repris ses droits, la prochaine fois que vous vous sentirez oppressée par les obligations de toute nature et les contraintes temporelles, sortez votre liste et relisez-la. Il vous suffira de vous inspirer de deux ou trois points de votre liste pour vous sentir déjà mieux et renouer avec ce qui vous fait du bien.

Idéalement, gardez en tête que chaque journée de votre année scolaire devrait au moins comporter un point de votre liste. Il s’agira donc avant tout d’équilibrer le temps obligé et le temps à soi pour préserver son énergie dans la durée.

Même avec la meilleure volonté du monde et à moins d’être millionnaire (et encore !), nous devons toutes et tous composer avec plus ou moins d’obligations : aller travailler, gérer sa paperasse, etc. C’est ce que j’appelle « le temps obligé ».

Néanmoins, soyez particulièrement attentives à la part qu’occupe ce temps obligé dans votre vie. Une vie équilibrée repose avant tout sur un bon équilibre entre temps obligé et temps à soi.

Nous ne pouvons pas tenir dans la durée, ou alors très ponctuellement et de manière temporaire et limitée, en remplissant nos journées, nos semaines, nos mois et nos années avec du temps obligé. Un emploi du temps qui laisse toute la place au temps obligé générera obligatoirement frustrations multiples, colères, stress, fatigue, épuisement.

En équilibrant temps obligé et temps à soi, en prenant la bonne habitude de vous ressourcer et de faire le plein d’énergie plus souvent (un petit peu tous les jours), non seulement vous aurez besoin de moins de temps pour faire le plein mais vous préserverez dans la durée votre capital énergie si précieux.

Je vous propose donc, une fois que vous aurez repris le rythme, de :

  • faire le point sur la part de votre temps obligé et de votre temps à soi
  • rééquilibrer progressivement le rapport entre les deux.

Bonne rentrée… et restez zen !


Bonus : un Workbook à télécharger (33 pages) !

Et parce que la période de la rentrée est propice à la mise en place de changements, même mineurs, dans son quotidien, j’ai imaginé pour vous un Workbook de 33 pages à télécharger gratuitement, qui vous permettra, je l’espère, de poser les fondations d’une année sereine et organisée autour de vos priorités !

« Rentrée 2020 : nouveau départ, nouvelle organisation ! »